Qui sommes-nous ?

Qui sommes-nous ?

Les membres fondateurs/trices de troubles fête malgré nous se connaissaient, parfois depuis longtemps, comme participant.e.s du mouvement syndical (CGT, SUD, CNT, etc!), ainsi que, pour plusieurs d'entre eux et elles, d'organisations politiques libertaires ou encore marxistes. Nous nous sommes rencontré.e.s avant tout via les différentes luttes sociales auxquelles nous avons participé : mouvement des chômeurs/euses, soutien aux sans-papier.e.s et demandeurs/euses d'asile, luttes étudiantes pour une fac accessible à tou.te.s et ouverte, mouvements contre les réformes successives des retraites...

Nous nous sommes cependant découvert.e.s, sur le tard, partager un autre sujet en commun : un sujet dont on ne parlait pas dans nos milieux militants non plus.
Un sujet dont nous n'avions également jamais parlé entre nous auparavant : les violences sexuelles incestueuses.

Si nous avons décidé de nous constituer en collectif de victimes et de proches de victimes, ce n’est pas pour concurrencer les structures déjà existantes, mais pour combler un manque. La plupart de ces structures s’intéressent d’abord à recueillir la parole des victimes, à aider à leur reconstruction individuelle et à faire émerger une connaissance scientifique, principalement psychologique et quantitative, sur l’ampleur des violences. C’est un travail nécessaire et très important, mais à notre avis pas totalement suffisant : nous refusons que les victimes soient perçues uniquement comme des « cas » individuels, qui auraient en somme à
se « guérir » d'une maladie.

Nous considérons que les violences sexuelles incestueuses sont AUSSI un problème collectif et donc politique, qui s'inscrit dans cet ensemble plus vaste que des féministes ont appelé la « culture du viol » de notre société. Nous affirmons que ces violences constituent, pour reprendre le propos de l'anthropologue Dorothée Dussy, « le berceau des dominations ». Pour lutter efficacement contre elles il faut combattre le sentiment d’impuissance des victimes et le sentiment d’impunité des coupables, en développant une solidarité et une action collectives. Lutter contre les violences sexuelles incestueuses c’est lutter contre la loi du silence en faisant entendre collectivement notre voix, dans une perspective que nous voulons progressiste.

Pour nous contacter : collectifcontrelincestelyon@gmail.com


samedi 2 décembre 2017

Les troubles fête passent à la radio : émission "la causerie" sur radio canuts, la plus rebelle des radios, le 29 mai 2016


La Causerie n°155 du 29 mai 2016 avec « Trouble-fêtes, malgré nous »

Une Causerie en compagnie du collectif lyonnais contre les violences sexuelles incestueuses « Trouble-fêtes, malgré nous ». Interview par Jean-Yves et Fab, montage avec l’aide de Clara.
Lors du direct, nous avons eu des soucis techniques, durant une chanson, lié à un cd réinscriptible en fin de vie. Par soucis de ne pas dénaturer les propos des membres du collectif, nous avons supprimer le cafouillage.

Playlist :
1) Ragilia (Brigitte Fontaine)
2) Tonton Amédé (Les elles)
3) L’enfant laboureur (Barbara)
4) Papa m’aime pas (Mélissa Mars)
5) Laisser les enfants (Anne Sylvestre)

Causeries :
Au travers de cette interview nous vous invitons à faire connaissance avec le collectif lyonnais contre les violences sexuelles incestueuses « Trouble-fêtes, malgré nous ».
Quels sont leurs objectifs ? Pourquoi vouloir secouer le milieu militant dit progressiste ? Quel sera le sujet de leur prochaine activité ?
Et pour mémoire, rendez-vous samedi 4 juin, 18h à l’atelier des canulars, 91 rue Montesquieu Lyon 7, pour leur prochaine soirée. Entrée à prix libre.

Ecouter l'émission : ici sur la page de la causerie du blog de radio canuts

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